Mardi 26 juillet 2022, Lieutenant Carl Pépin
À Magog, le 24 juillet dernier, vers 5 h 30, trois individus se sont présentés chez un homme de 29 ans afin de « collecter » une dette de moins de 100$ que ce dernier aurait contracté il y a plusieurs mois.
Deux des trois individus ont frappé à la porte de la victime pendant qu’il dormait paisiblement avec sa conjointe et son nouveau-né âgé d’à peine 2 semaines. La conjointe s’est réveillée pour répondre à la porte et les suspects sont entrés dans la résidence pendant que cette dernière se rendait réveiller son partenaire.
Une fois dans la chambre, les deux hommes ont commencé à rudoyer la victime, mais en constatant la présence de l’enfant dans le lit familial, ils ont forcé la victime à sortir de la résidence. C’est à cet endroit qu’un troisième suspect les a rejoints et ils ont assené de violents coups au visage de l’homme, occasionnant par le fait même, une fracture et un saignement important au visage de ce dernier. La victime a réussi à retourner à l’intérieur de son domicile, mais un témoin ayant aperçu l’agression a contacté les policiers de la RPM.
Sur place, trois hommes de 37, 41 et 42 ans, bien connus des policiers, ont été interpellés et identifiés. L’un d’entre eux a immédiatement été mis en état d’arrestation, car il faisait l’objet d’un mandat. Lors de sa fouille, de la métamphétamine a été retrouvée sur sa personne. Les deux autres suspects ont été libérés le temps que les policiers complètent leur enquête.
Aujourd’hui, les enquêteurs du bureau des enquêtes criminelles de la RPM ont procédé à l’arrestation de deux des trois suspects. Le troisième individu est recherché, mais tout porte à croire que son arrestation serait éminente.
Trainant un bon bagage judiciaire, les deux suspects sous écrous comparaitront aujourd’hui même devant la Cour du Québec.
De plus, un « quatrième individu », âgé de 32 ans, a eu affaire aux enquêteurs de la RPM puisqu’il a délibérément entravé le travail des policiers en intimidant la victime après les arrestations. Ce dernier a rapidement été arrêté, puis libéré sous de sévères conditions l’obligeant à se tenir à distance de la victime. Il comparaitra ultérieurement au Palais de justice de Sherbrooke.