Mardi le 17 septembre 2019, Lieutenant Sylvain Guay
Suite à l’aide des médias dans le présent dossier, la Régie de police de Memphrémagog (RPM) a reçu des appels de témoins et d’une victime supplémentaire. Après enquête, des accusations d’agression sexuelle et de harcèlement ont été déposés vendredi le 13 septembre dernier contre Stéphane Édouard Pratt lors de son retour devant le tribunal pour sa requête pour remise en liberté.
Les gestes reprochés se sont produits sur la piste piétonnière près de la pointe CABANA à Magog le 11 août en avant midi.
Pratt a accosté une femme seule qui marchait et a entretenu une conversation de nature sexuellement explicite pour se livrer par la suite à des attouchements de nature sexuelle sur la dame en plus de la photographier. La saisie du téléphone du suspect a permis de corroborer les dires de la victime, car les photographies s’y trouvaient encore.
La victime s’est manifestée suite à la parution d’une histoire similaire avec une coiffeuse de Magog survenue le 15 août 2019.
Rappelons que vendredi le 6 septembre 2019, les enquêteurs et patrouilleurs de la RPM avaient procédé à l’arrestation du suspect à l’Hôtel Union de Magog et perquisitionné sa chambre afin d’y saisir des vêtements ainsi que des cartes d’affaires de coiffeuses de Magog, de la rive sud et région de Montréal. En tout, plus d’une dizaine de cartes ont été saisies.
L’homme de 48 ans, magogois depuis environ six mois, était détenu jusqu’au vendredi 13 septembre pour la suite des procédures.
Ce vendredi, il a décidé de changer d’avocat et lors de sa comparution, Stéphane Édouard PRATT a été formellement accusé de cette deuxième agression sexuelle et harcèlement. Au moment de cette comparution, le juge a ordonné sa détention pour fin d’examen psychiatrique afin de connaître son aptitude à comparaître.
Toute personne ayant été témoin ou ayant des informations supplémentaires à l’égard de ce genre de comportement est priée de communiquer avec l’enquêteur principal dans ce dossier, le sergent détective Sébastien Pelletier au 819-843-3334 au poste 254.
Il est aussi important de mentionner que les victimes peuvent obtenir de l’aide auprès du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) au 1-866-LeCavac ou au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) au 819-563-9999.