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URGENCE : 911
ÉCHEC AU CRIME

Comportements inquiétants et bris d’engagement

Comportements inquiétants et bris d’engagement

Jeudi le 6 septembre 2019, Lieutenant Sylvain Guay

En juillet 2019, la Régie de police de Memphrémagog a reçu des informations et une plainte concernant un homme qui se comportait de façon à faire craindre des infractions d’ordre sexuel à l’endroit de personnes de moins de 16 ans qui se trouvaient à être dans son environnement direct. Les gestes en questions concernent des attouchements et des conversations qui, sans être des crimes, font craindre la possibilité qu’un en soit commis.

Les enquêteurs de la Régie de police de Memphrémagog ont rencontré des témoins et une plaignante à cet effet. Après avoir présenté les faits à un juge, malgré qu’aucun crime n’ait été commis, un mandat d’arrestation a été obtenu afin de faire comparaître l’individu et encadrer ses comportements. Des conditions ont été émises par un juge de la cour du Québec en vertu des dispositions à l’article 810.1 du code criminel.

Alain Junior Pilotte, 56 ans de Magog, a été arrêté vendredi le 30 août 2019 et a comparu au palais de justice de Sherbrooke. Il a été libéré avec plusieurs conditions à respecter, tel que garder la paix, ne pas communiquer avec la plaignante ou autre personne de moins de 16 ans, ne pas se trouver dans un parc et ne pas utiliser internet. Ces conditions sont valides pour une période de 12 mois.

Dimanche le 1er septembre 2019, un citoyen a reconnu Pilotte au Parc de la Pointe Merry à Magog et a avisé la Régie de police de Memphrémagog. M. Pilotte a été arrêté pour bris d’engagement et a été gardé détenu au poste de police en attendant sa comparution mardi le 3 septembre 2019 au palais de justice de Sherbrooke. Lors de sa comparution, M. Pilotte a été formellement accusé de bris d’engagement pour s’être trouvé dans un parc alors que cela lui était interdit par l’engagement qu’il avait signé moins de 48 heures auparavant.

Suite à cette accusation, M. Pilotte a été remis en liberté avec les mêmes conditions à respecter. À noter que M. Pilotte avait un antécédent en matière sexuel en 2006, mais ce n’était pas à l’égard d’une personne mineure.