Lundi 29 août 2022, Lieutenant Carl Pépin

Les agents de la RPM ont été appelés à intervenir dimanche soir, vers 21h15, près du restaurant St-Hubert de Magog pour une transaction de drogue qui a mal tournée.

En effet, deux individus de Magog ont pris contact ensemble via l’application SnapChat afin de conclure une transaction dans laquelle le « vendeur », un homme de 18 ans de Magog, s’est engagé à fournir plusieurs « Waxpen » de cannabis et des jujubes à « l’acheteur », un autre jeune âgé de 17 ans de Magog.

Ayant convenu d’un prix d’ensemble, un rendez-vous a été fixé pour conclure la transaction près du restaurant St-Hubert à Magog.

Sur place, l’acheteur s’est présenté avec un ami âgé de 18 ans. La transaction fut cependant très laborieuse et, lors de l’échange de la marchandise, l’acheteur a facilité la transaction en sortant une arme qu’il a exhibée et pointée au vendeur. Voyant l’arme, ce dernier a remis 15 WaxPen à l’acheteur et ce dernier a rapidement pris la fuite en direction de Magog en compagnie son ami.

Rapidement alertés par le vendeur frustré, les policiers de la RPM qui étaient justement dans le secteur ont intercepté le véhicule des fuyards et procédé à l’arrestation du conducteur et son partenaire mineur. Ainsi, la marchandise volée, deux revolvers à plombs (imitant des armes réelles) de même que deux couteaux ont été saisis.

Le suspect mineur comparaitra à la Chambre de la jeunesse de Sherbrooke pour vol qualifié et braquage d’une arme, alors que son complice majeur devra lui aussi faire face à des accusations similaires à une date ultérieure suite à sa libération sous promesse de comparaitre.

La RPM rappelle aux citoyens qu’elle a mis en place une zone de «libre-échange » sécuritaire et filmée dans la cour de son quartier général. Bien qu’elle ne soit pas du tout appropriée pour ce genre de transaction, il reste néanmoins que les échanges entre acheteurs et vendeurs peuvent être effectués dans ce lieu sécuritaire et filmé pour la vaste majorité des transactions légales.

Pour les policiers de la RPM, il s’agit  de la deuxième saisie d’armes à plomb utilisées à des fins d’intimidation dans les derniers jours.